Ces deux dernières semaines, l’équipe du projet DIPROS avec le CARAH a été échantillonner le sol sur des parcelles d’agriculteurs participants à Jurbise et Brunehaut, sur les deux zones de captage pilotes du projet.
Deux vagues d’analyse
Cette première vague de prélèvements concernait les parcelles semées en orge et en froment à l’automne dernier, et celles de betterave qui seront semées d’ici quelques semaines. Au printemps suivront les parcelles de lin, pomme de terre et maïs, qui sont implantées plus tard dans la saison.
Un double objectif
1) Evaluer la teneur en matière organique et la fertilité générale sur les 30 premiers cm du sol, des paramètres essentiels pour assurer une bonne production mais aussi une protection contre les aléas liés à la sécheresse et au risque d’érosion et de coulées de boue.
2) Connaître leur teneur en azote, et ce sur trois tranches du profil du sol, jusqu’à 90 cm de profondeur. Cet azote sera disponible dès le printemps pour les plantes lors de la reprise de végétation. L’analyse permet à l’agriculteur de mieux adapter aux besoins réels de sa culture le complément d’engrais azoté qu’il apportera au printemps. Les eaux souterraines en seront ainsi mieux préservées !
Ces analyses sont financées grâce à la subvention du projet par la Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE).
Pour plus d’informations, PROTECT’eau met à disposition sur son site de nombreuses ressources sur la fertilisation raisonnée et le calcul de fumure: https://protecteau.be/fr/nitrate/agriculteurs/fertilisation-raisonnee