L’ASBL Contrat Rivière Dendre propose aux propriétaires de tout plan d’eau situé à hauteur du bassin versant, sur simple demande préalable, d’inventorier leur mare ou leur étang, en vue d’y détecter la présence éventuelle de plantes aquatiques envahissantes, d’origine exotique, telles que notamment l’hydrocotyle fausse-renoncule (Hydrocotyle ranunculoides), la jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora) ou encore le myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum).
Vous êtes propriétaire d’une mare ou d’un étang et vous subissez, de façon récurrente, le caractère invasif d’une espèce végétale dont l’identification vous est incertaine ? Vous souhaitez obtenir des conseils avisés en ce qui concerne la végétation qui se développe spontanément à hauteur de votre plan d’eau ? Vous désirez bénéficier d’informations et/ou d’un accompagnement particulier pour la gestion de votre milieu aquatique, notamment avant l’introduction d’une plante séduisante proposée en jardinerie ? Vous êtes soucieux de l’équilibre écologique de votre plan d’eau et vous vous posez tout simplement des questions à ce sujet ?
Notre chargée de projet spécialisée en espèces exotiques envahissantes, Coralie HUBERTY, peut vous aider en la matière. N’hésitez donc pas à la contacter, par message électronique via coralie.huberty@contratrivieredendre.be ou par téléphone au 0486/79.85.05, pour organiser sous les meilleurs délais une visite de terrain et entamer un travail collaboratif !
Il est à souligner que la campagne d’inventaire s’adresse sans restriction à toutes les personnes physiques ou morales établies sur le bassin versant de la Dendre, en ce compris les administrées de la Ville de Leuze-en-Hainaut et de la Ville de Saint-Ghislain, pour les villages de Baudour, Neufmaison et Sirault, et ce, bien que les autorités communales précitées n’adhèrent pas au Contrat de Rivière de la Dendre.
Les plantes aquatiques envahissantes, une menace sérieuse qui pèse sur la biodiversité…
Les mares et les étangs favorisent le développement de la nature et permettent, sans intervention particulière, l’épanouissement de plantes indigènes. Leur équilibre écologique peut être cependant bousculé par l’émergence, volontaire ou accidentelle, de plantes aquatiques envahissantes, d’origine exotique, dont certaines ont le pouvoir d’échapper rapidement à tout contrôle ! Dotées d’une vigueur et d’une capacité de croissance exceptionnelles, elles concurrencent les espèces indigènes, forment des tapis végétaux denses à la surface de l’eau, empêchent la lumière d’y pénétrer et éteignent progressivement toute forme de vie aquatique…
Afin d’éviter de pareilles nuisances, il est vivement recommandé de toujours s’informer sur les caractéristiques d’une plante, avant son introduction dans un milieu naturel, et de privilégier dans tous les cas des variétés indigènes.
Une convention-cadre novatrice et ambitieuse
C’est par le biais d’une convention de coopération conclue avec l’autorité régionale que les 14 contrats de rivière de Wallonie ont reçu dernièrement, parmi d’autres, la mission de mieux connaître la distribution des plantes exotiques envahissantes à hauteur des milieux aquatiques isolés, à l’échelle de leur bassin versant respectif, et ce, afin non seulement d’éviter la dispersion malencontreuse des espèces considérées, mais également de contribuer à leur éradication précoce, dans la limite des contraintes techniques opérationnelles.